Découvrez tous nos fils à base de fibre de yak sur mad Laine. La laine de yack est extraite du duvet de l'animal. Ainsi, cette fibre s'avère très fine et présente les mêmes propriétés que les fibres de bison, le cachemire ou le poil de chameau : douceur et chaleur sont donc au rendez-vous. Les couleurs naturelles des toisons sont en général assez foncées : noir et marron. On trouve cependant de temps en temps des fibres blanches.
Cette fibre provient du yack (ou yak ... les deux s'écrivent), un ruminant particulièrement localisé dans l'Himalaya, sur les plateaux montagneux du Tibet entre 3000 et 5000 mètres d'altitude. La production lainière d'un yak est faible (environ 100g/an) mais la méthode de « récolte » est beaucoup plus écologique que celle des autres animaux. En effet, ce sont les fibres peignées au printemps qui sont utilisées dans les pelotes. Pas de tonte donc pour ces animaux, les poils du yak sont obtenus par la mue naturelle de l'animal à l'instar des chèvres cachemire !
Ce poil si doux et soyeux d'à peine 15 à 20 microns, provient du duvet localisé au niveau ventral de cette espèce paisible. Ce poil incroyablement agréable au toucher est nommé "khullu" par les tibétains. Le nirvana sera atteint lorsque vous vous risquerez à laisser courir vos doigts sur de la fibre de bébé yak. C'est le cas de la baby yak / silk de la marque mYak !
Du temps de la Chine Impériale, la laine de yak était un bien de luxe réservé à son altesse. La méthode de collecte (récolte à la mue) rendait cette fibre tellement rare et précieuse que seuls les plus puissants pouvaient prétendre à de tels textiles ! Depuis, la méthode a évolué, on parle alors d'étrillage. Riche d'un savoir faire séculaire, les éleveurs tibétains collectent minutieusement et patiemment la fibre en séparant le duvet des poils grossiers qui subissent les affres des intempéries. En étrillant ainsi un yack, on n'obtient que quelques centaines de grammes de laine par an et par bête.
Le yak dispose d'un système de chauffage interne: son estomac. Lors de la digestion, sous l'action des bactéries, la chaleur dégagée lui permet de supporter les -40°C que l'on trouve à 6000m d'altitude.
S'il est bien une laine qui peut se targuer d'être excessivement écologique, c'est celle extraite du yak ou de la Dri (femelle du yak en tibétain).
En effet, l'animal vit dans un habitat particulièrement préservé, loin des villes et de la civilisation, qu'il se nourrit des grasses herbes des hauts plateaux et enfin parce que le yak, comme quelques autres congénères, ne produit aucun suint. Cela implique qu'aucun nettoyage à base de détergents n'est opéré pour dessuinter. L'absence de traitement chimique fait donc du fil de yak un des fils les plus écolos et anallergique que l'on connaisse. Pour preuve, les personnes sensibles dermatologiquement ne ressentent en principe aucune gêne au port de tricots à base de ce fil ... même lorsque le tricot est porté à même la peau !
Comme tous les fils de luxe, votre tricot en fil de yak mérite une grande attention. Les textiles contenant tout ou part de ces fils s'entretiennent comme un cachemire. Privilégiez donc le lavage à la main avec une lessive écologique spécialement dédiée à la laine (de la Soak par exemple) et sans adoucissant ! Il est important de ne faire subir à votre tricot aucun choc de température sous peine de risquer un rétrécissement ! Lavez-le à l'eau tiède-froide et manipulez le avec la plus grande délicatesse, sans tordre votre ouvrage. Pour l'essorer, appuyez doucement pour rejeter petit à petit le plus gros de l'eau capté par votre tricot. Avant de lever votre précieux modèle tricoté, assurez-vous que l'essentiel de l'eau est évacué et déplacez-le soigneusement sans le suspendre sur une serviette éponge. Appliquez une légère pression sur la serviette pour absorber le gros de l'eau de lavage encore contenu.
Enfin, séchez à plat votre magnifique réalisation à l'écart de toute source de chaleur trop importante !